Hapkido Jin Jung Kwan

Le Hapkido Jin Jung Kwan est un art martial de self-défense basé sur des situations réelles d’agressions. Il puise ses racines sur des techniques de jambes et de luxations vieilles de plusieurs siècles.
Pour preuve, dans les années 1950, près de la frontière nord-coréennes, des peintures de techniques martiales ont été retrouvées dans une grotte protégée par des statues : deux du Roi Deva et une de Bouddha.

Tout commença avec le Grand Maître Choi Yong Sul (1904-1986) qui fut un personnage très influent dans les arts martiaux coréens. S’étant initié aux arts martiaux, et plus spécifiquement à l’art des luxations enseigné par Maître Takeda Sogaku au Japon, il revint en Corée où il décida d’enseigner son art.

Un de ses élèves direct, le Grand Maître Ji Han Jae (né en 1936, vivant aux E-U, acteur notamment du film « Game of Dead » en 1978 avec Bruce Lee), additionnera au Yawara (arme traditionnelle japonaise) de Maître Takeda, des techniques de moines Taoïstes (Le Taekkyon : premier art martial en Corée), les armes traditionnelles coréennes et la méditation. En 1956, il baptisera alors son art « Hapkido ».

La première génération d’élèves de Maître Ji Han Jae aboutira à de nombreuses ouvertures d’écoles dans toutes la Corée. L’une d’elles sera baptisée Jin Jung Kwan en 1964 puis sera développée partout dans le monde par le Grand Maître Lee Chang Soo, légende vivante du Hapkido Jin Jung Kwan.

Le style Jin Jung kwan peut être traduit comme « l’école de l’enseignement véritable ».

En effet, cette école n’a subi aucun changement et n’a modifié aucune technique depuis que le Grand Maître Kim Myung Yong l’a transmis au Grand Maître LEE Chang Soo il y a de cela environ 50 ans.

Les techniques de percussions, de projections et de luxations sont foudroyantes et se veulent courtes et rapides en visant les points vitaux. C’est pour cette raison que le Hapkido JJK a été adopté par les policiers coréens, la SWAT Team coréenne et les Marins Corps (soldats américains basés en Corée du Sud). Les coups de pieds, à tous les niveaux, sont souvent spectaculaires par leur puissance destructive. A cela s’ajoute un programme technique structuré et évoluant par ceinture ainsi que des ateliers de chutes. A noté que l’Hapkido Jin Jung Kwan ne compte pas moins de 3800 techniques dont seuls quelques maîtres dans le monde ont le privilège de les maîtriser.

Enfin, ce style de Hapkido se veut avant tout être efficace, raison pour laquelle les entraînements sont certes dynamiques mais comprennent également une partie physique soutenue. Tous ces éléments sont étudiés, travaillés au quotidien toujours dans le respect de la tradition afin de maintenir l’authenticité du Hapkido Jin Jung Kwan originel.

En 2010, la World Hapkido Jin Jung Association (WHJJA), à été créée. Elle est dirigée par le GM Lee Chang Soo (directeur technique mondial et directeur de la « Federation of Korea Hapkido (FKH)». En Europe, c’est son élève direct, Maître Raphaël Couet, qui en est le directeur technique et par conséquent qui a le devoir de former les responsables techniques des différents pays. Ce dernier est notamment le formateur des Marines Korps Hollandais et des Légionnaires français du 2ème Régime Etranger de Parachutistes en Corse. C’est le seul étranger au monde à avoir intégré l’équipe nationale de démonstration coréenne.

Actuellement, l’école JJK compte plus de 60 Dojang (clubs) en Corée du Sud sans compter ceux à travers le monde : France, Hollande, Corse, Espagne, Portugal, Canada, Hongrie, Polynésie Française, Russie, Brésil, Maroc, Italie…. .

Visitez le site de la Fédération Suisse de Hapkido JJK

Lien vers l’histoire de l’Hapkido JJK

Dan Jon Ho Heub : atelier technique de respiration
Jumbi Hundong : échauffement de base JJK étirements, renforcement musculaire et exercices de mobilité.
Bal chagi : atelier des coups de pieds (21 coups de pied de base), enchaînements droite-gauche, mélanges d’enchaînements, coups de pied doubles, sautés, etc.
Nak bop sool : atelier des chutes (sur place, roulées, sautées, etc.)
Ho shin sool : self défense programmée, structurée et évoluant par ceintures.

Une très large gamme de percussions, de clefs et de projections (avec clefs) sur multiples agressions : défense sur saisie poignet, croisée, vêtements, étreintes, défense sur attaque poing/pied, sur tentative de saisie et enfin l’offensif… tout un programme jusqu’à la ceinture noire. Les Dans proposent d’autres techniques sur les mêmes défenses ainsi que la défense sur arme (couteau, pistolet) et avec arme (bâton court et long, ceinture, canne, etc.)

Le Hapkido JJK est nouveau en Suisse : Depuis septembre 2013, LA SUISSE est entrée officiellement dans la fédération coréenne de Hapkido et est représentée en la personne de Dimitri Berthet (Diététicien du sport, 3ème Dan JJK), élève direct du Maître Raphaël Couet.

En effet, D. Berthet a été nommé par le GM Lee Chang Soo comme étant le premier représentant de l’Hapkido JJK pour la Suisse et le responsable technique. De ce fait, depuis 2013, il encadre la pratique de l’école Jin Jung Kwan au sein de l'Académie du Shinbudo Onex à Genève.

Afin de poursuivre son perfectionnement, valeur essentielle de l’Hapkido JJK, il se rend chaque année en Corée du Sud avec d'autres pratiquants du monde entier pour un stage intensif en présence des maîtres. En 2021, ce sera son 13ème voyage en Corée. De plus, Dimitri fait parti de l’école des cadres JJK et se rend régulièrement à Lyon pour l'entraînement avec son maître.

Les maîtres et professeurs de la Jin Jung Kwan mettent un point d’honneur à veiller encore et toujours à l’authenticité de ce véritable art martial, afin d’éviter qu’il soit corrompu et sali par l’argent et la gloire. Ceci expliquant pourquoi l’Hapkido JJK demeure pour lors peu connu. C'est un art martial dur, qui nécéssite persévérance et entraînements pour atteindre le haut niveau.